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La Magie ancestrale/ La magie des morts/ La Nécromancie/ la Nékuia

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Message par Almarean Mar 12 Avr - 10:12

La magie Ancestrale

 

La magie ancestrale remonte au commencement du monde, c’est ce que l’on pourrait appeler de la vieille magie.

Elle rend grâce à ceux qui nous ont précédés, à la nature, à la terre natale. Pour bien pratiquer cette magie il est important d’en comprendre les bases.

 

Tout est lié, tout est vivant, tout est interdépendant.

La magie ancestrale est liée à la nature qui s’exprime à chaque instant de la vie, qui inspire aux hommes et aux femmes chaque geste, chaque parole.

Parler, c’est établir un lien entre le monde intérieur et le monde extérieur.

Dire n’est pas tout dire, mais dire en sachant choisir les mots, les verbes, le ton appropriés à l’être ou aux être à qui l’on s’adresse.

Celui qui sait ne parle pas : il ne parle pas de n’importe quoi, n’importe où, à n’importe qui et n’importe comment, mais l’on sait qu’il parlera au moment opportun.

La parole est tout, elle coupe, elle écorche, elle modèle, elle module, elle perturbe, elle rend fou, elle guérit ou inflige la mort, elle amplifie ou abaisse selon sa charge, elle excite ou calme les âmes.

 

Dans la magie Ancestrale, la parole est importante, et celui qui tient la parole s’appelle « un Griot ».

Le Griot est un véritable artiste, il est l’homme ou la femme d’histoire et de lettres, poète, juge, moraliste, professeur. Il se doit de posséder une intelligence de la langue (parler de manière intelligente).

Le griot est un ciment social, il est le gardien des traditions de la famille, de la terre.

Parce qu’il maitrise le verbe, il connait tout de l’histoire de la famille et n’a pas d’interdit ni de crainte.

Il est le maitre de la parole, ne connait que la parole, le verbe est son instrument, la parole sa raison de vivre.

Pour le Griot, la parole est nourriture, pas parce que la parole se mange, mais parce que la bonne parole n’est bonne qu’à être dites.

Sa parole est empreinte d’une force qui dépasse l’art de dire, ils sont une caste sociale chargée de garder vivante la mémoire de la famille, de leurs ancêtres.

Pour eux, il suffit de nommer la chose pour qu’apparaisse le sens sous le signe

 

 

 

 

En lien avec la parole : Le silence

 

« Si tu ne peux être positif, alors sois silencieux, n’ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence ».

Il est une valeur sociale d’existence qui privilégie plus ce qui « se tait » pour bâtir que ce qui « s’agite » pour détruire.

Il favorise d’avantage la communication des esprits que ce qui se désunit ou subvertit.

Les sages ont érigés le silence comme forme majeur de communication et de l’élévation spirituelle, au mépris de la parole trop terrestre et trop besogneuse pour participer à la contemplation pure.

Cette forme de pensée nous enseigne que la philosophie éternelle chez l’homme réside dans l’aptitude à s’abstraire du monde terrestre, de son propre corps, afin d’accéder à la paix de l’âme.

Lorsque nous collons au respect de ce silence qui doit faire autorité, en nous soustrayant au bavardage et à l’équivoque, nous nous plaçons dans une métacommunication qui fait sens et qui fait l’être.

 

Le mentale fait beaucoup de bruit car il a besoin pour exister, d’être reconnu. Il réclame une attention toute particulière, amener du silence intérieur permet de calmer ce mental, surtout lorsqu’il s’évertue à mettre en place des stratégies de dépréciation de nous-mêmes.

Le silence va calmer peu à peu ce tourbillon incessant pour laisse place, non pas à du vide mais à de la vacuité, comme une présence d’énergie informelle, prometteuse de plus belles perspectives.

 

Les pratiques rituelles

 

Les pratiques rituelles ont pour but de maintenir l’équilibre entre ces éléments qui constituent le monde (la nature, les humains, les esprits, les ancêtres, les dieux).

Le monde, l’univers et la divinité font partie d’une même unité. La mort n’est pas une rupture ; car les ancêtres font parties du paysage. La seule préoccupation est celle d’une harmonie, d’un ajustement de l’être humain au monde visible ou invisible. Ainsi tout est problème d’alliance entre la nature et les hommes, les esprits et les hommes et les dieux et les hommes.

 

 

 

 

 

 

 

 

La magie ancestrale nous dit que : « l’esprit est la force, la vie qui se trouve en toute chose)

La magie ancestrale traite de la vie, mais aussi de la mort, car à notre mort, le corps reste sur terre et se transforme selon les lois de la nature, tandis que l’âme rejoint le monde invisible.

Selon le degré de bonnes ou de mauvaises actions qu’il a accomplie durant sa vie, il pourra soit se réincarner (pour se parfaire toujours plus jusqu’à rejoindre les Ancêtres), soit subir une seconde mort où l’âme, trop souillée par les mauvaises actions sera envoyée dans le magma des mauvaises âmes détruites.

 

Le plus important des rituels est celui des funérailles pour la magie Ancestrale, qui a trois objectifs : aider le mort à comprendre ce qui lui arrive, l’aider à accepter les offrandes qui lui sont faites, l’aider à trouver le chemin de ses ancêtres décédés.

Au bout d’un an, un second rituel funéraire consiste à déterrer les ossements du mort, les laver et les ré-enterrer avec les ossements des ancêtres (ancienne pratique africaine).

Tous les objets alors utilisées durant la cérémonie d’exhumation deviennent sacrés.

 

Il y a plusieurs axes dans la pratique de la magie ancestrale : le culte de la terre, du soleil et de la Lune, honorer les esprits de la terre et de la nature, ainsi que les génies.

 

Les esprits :

 

Il existe deux sortes d’esprits qui jouent un rôle important :

Ceux qui ne sont pas d’origine humaine et ceux qui, après avoir été humains, sont devenus des esprits ancestraux.

Les esprits représentent les multiples facettes de la création de la Déesse, à la fois unique et plurielle par ses actions.

Les esprits d’origine non humaine sont souvent en rapport avec des lieux naturels, par exemple les esprits des bois ou des esprits de la mer.

Les esprits de la nature n’ont pas forcément de personnalités bien définies. Ils sont les gardiens du territoire sur lequel vit une population avec laquelle ils établissent des relations sociales complexes.

Toutes ces entités spirituelles créées par la Déesse, sont plus puissant que l’homme mais moins puissant qu’un Dieu. Dans certains cas ils sont bien disposés envers les humains, dans d’autres, elles peuvent se montrer hostiles.

Certains interviennent rarement, d’autres sont omniprésentes, certains voyages beaucoup, d’autres sont sédentaires, certains rentrent en contact avec l’homme à l’occasion d’état de transe ou de possession, quelques fois-même des familles d’esprits s’emparent périodiquement d’une personne et lui dictent son action pour le bien du clan.

La magie ancestrale pense que toute chose possède une étincelle divine, une action volontairement destructrice envers un élément ou un être de la création revient à remettre en cause sa propre essence divine.

Pour maintenir l’équilibre de la société, il faut s’assurer de la bienveillance des esprits, c’est pour cette raison que dans certaines ethnies, les hommes remercient les animaux qu’ils s’apprêtent à tuer et qu’ils font des offrandes à la nature

Au sein de certaines ethnies rendant le culte des ancêtres, le statut de divinité peut-être acquis par des ancêtres divinisés ou bien des personnages appartenant à l’histoire du groupe, du peuple.

 

Les génies :

 

Les bons génies jouent auprès de l’homme le rôle de protecteurs, ils le défendent contre les puissances mauvaises, portes aux divinités ses hommages et attirent sur lui la faveur divine.

Ils existent sous diverses formes (animaux lutins etc..)

D’ailleurs les animaux considérés comme des incarnations des génies sont protégés, il est interdit de les tuer.

Le génie peut être attaché à une personne, un groupe social ou un lieu, certains réside dans la brousse ou dans les arbres, une source, un bosquet bien précis.

Il existe aussi des génies déchues, qui sont le miroir du monde du bien, il en est donc des génies à peu près comme les humains : de bons, d’honnêtes, de bienfaisants, d’enjoués, de divertissants, mais aussi des méchants et des cruels.

Les bons aiment les humains, ils se plaisent à leurs faire du bien, ils viennent à leurs secours en cas de besoin, ils les consolent de leurs afflictions, les aident de leurs conseils, détournent les malheurs qui les menacent.

Tels sont les esprits familiers.

 

 

Dans la magie ancestrale, le prêtre ou le doyen reste la figure centrale, il est chargée de célébrer le culte, de dire la prière. C’est un artisan qui fabrique ses outils, il est initiateur, orateur et médiateurs. Il s’empresse de savoir manipuler les 4 éléments.

Il connait et prononce les paroles rituelles secrètes de sa famille, car il est le manipulateur du sacré et est le maitre de la liturgie.

Toutes les liturgies comportent 3 grandes divisions : celle relative au règne animale, celle qui se rapporte au végétale, et enfin celle qui se rapporte au minérale.

 

 

 

 

 

Dialogue avec le monde invisible :

 

Le Bwiti, ou le chamanisme au cœur de l’Afrique :

Il parait que quand on est initié au Bwiti, on voit comment la déesse a créé le monde.

Ce culte ésotérique peut être un paradis pour les adeptes confirmés, mais un enfer pour ceux qui s’y aventure sans initiation et travail préalables.

Tous ceux qui ont vécu l’expérience de cette pratique en parlent comme de durs moments, éprouvant psychiquement. Une fois qu’on les a vécues, c’est un atout pour affronter le quotidien.

C’est en tout cas un outil qu’il faut savoir utiliser à bonne escient dans un cadre particulier.

La technique Bwiti est un culte de magie ancestrale, qui permet la possession et la guérison établi sur des principes libératoires du corps et de l’esprit.

Entre spiritualité et mysticisme, il est défini à la fois comme un retour aux ancêtres et une réinterprétation des cultes chrétiens.

Les adeptes souffrant d’un mal du corps et de l’esprit vont, sous la direction d’un Prêtre ancestrale, entrer en transe pour se vider de leur mal et retrouver l’ordre et l’épanouissement.

Le déroulé de la cérémonie est très proche d’une messe, l’élément fondamental d’une séance Bwiti  est la musique qui conduis tout le cérémonial. On revisite les cantiques qui sont des musiques apprises et récitées dans un ordre et un cadre bien précis, que l’on interprète à bon escient.

Les adeptes sont soumis au silence et gardent le secret sur leur rituel, comme dans toute confrérie initiatique.

 

Notre savoir vient de la terre, c’est elle qui enseigne, comme elle a enseigné à nos ancêtres. Nous portons des chaussettes, des chaussures, marchons sur une surface goudronnée alors que le simple fait de poser la plante de son pied nu sur le sol est déjà, en soi, thérapeutique, un guérisseur Bwitiste soigne avec l’énergie des Ancêtres et de la nature.

 

Le Fâ, la voix secrète des choses :

Le Fâ est un caractère visionnaire, c’est un conseiller par excellence. Il est également « médecin », parce que rien qu’à partir des tracés du Fâ, on peut guérir les maladies les plus élémentaires, injecté de la prospérité pour harmoniser le foyer. 

 

Le Fâ est en réalité l’harmonisation de la sagesse universelle qui regroupe en son sein les quatre éléments fondamentaux qui ont concouru à la création du monde terrestre, les 4 éléments de la nature : la terre, l’air, l’eau et le feu.

 

 

 

Le Fâ est une technique divinatoire, mais c’est avant tout une voie de connaissance, une doctrine initiatique. On peut devenir maitre du Fâ et cela s’apprend, car c’est une science codifiée qui est érigé autour de 356 langages codés transmis aux adeptes.

Il permet au devin de poser un diagnostic en cas de maladie et de trouver les remèdes pour la guérison.

A travers le Fâ, on cherche à comprendre le sens caché de ce qui arrive aux hommes, l’initié au Fâ est donc celui qui maitrise la problématique de la destinée de la vie humaine.

Lorsqu’une personne décède et qu’on veut connaitre sa nouvelle vie dans l’au-delà et savoir le message qu’elle souhaite transmettre à sa famille et ses enfants, on consulte le Fâ.

 

La Lila :

C’est durant la nuit que se tient ce rituel constitué de danses et de transes, qui se déroule dans des lieux sacrés, empreint d’une grande énergie spirituelle.

La cérémonie Lila permet de communiquer avec les esprits qui habitent certaines personnes et d’exorciser les personnes habitées par ces esprits.

<La cérémonie commence à la nuit tombée et se fini à l’aube, entamer sur un rythme calme et lent, elle finit par s’accélérer, entrainant parfois dans son sillage un public connaisseur qui se laisse aller au chant et à la transe.

La cérémonie débute au rythme des tambours, accompagnés de chants et de danses qui sollicite la bénédiction divine.

Le rituel sacré prend ensuite le relais, l’officiante apparait enveloppée de 7 voiles de couleurs différentes, portant des dattes, du lait et de l’encens.

Chaque esprit possède son encens, sa couleur, sa chanson, sa cérémonie : Bleu pour les esprits de la mer, noir pour les esprits de la forêt, rouge pour les esprits du sang etc…

Avec son bâton sacré, l’officiante invite les esprits, chacun leur tour, à prendre possession des adeptes. Lorsqu’un esprit est invoqué par sa devise, le possédé qui s’identifie à lui va danser jusqu’à la transe, voire l’évanouissement.

Cette danse est parfois pratiquée avec des objets rituels qui révèlent les attribues du génie possesseur.

La cérémonie du Lila a pour vocation première de viser la guérison des malades. Cela fonctionne comme une véritable cure et ceux qui sont initiés au rituel après une maladie poursuivent souvent dans la confrérie une fois leur équilibre retrouvé.

La transe est réputée pour avoir des vertus thérapeutique : à la fin des danses de possessions, au cours de laquelle l’adepte est secoué de convulsions, l’esprit s’échappe du corps du danseur qui se réveillera sans le souvenir de sa transe mais en se sentant soutenue et plus apte à affronter le quotidien.
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Message par Louvemer Dim 17 Avr - 17:20

Merci beaucoup pour tous ces renseignements!
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